En raison de l'importance prise par Genesis dans ma démarche pixoplasticienne, j'ai dû lui consacrer une part entière dans ma pixoplastie.
Genesis est né de mes réflexions sur les photographies que j'ai prises en 1995 sur la Plaine des Maures pour le compte du Conservatoire du Littoral.
Genesis est né de mes réflexions sur les photographies que j'ai prises en 1995 sur la Plaine des Maures pour le compte du Conservatoire du Littoral.
Pour m'aider à répondre à mes questions sur la formation hétéroclite du lieu et, par extrapolation, celle de notre planète, de notre galaxie et plus largement de l'univers.
Je me suis tourné vers le principe physico-chimique que Lavoisier avait émis à propos de la conservation des masses lors du changement d'état de la matière : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
Antoine Lavoisier appliquait ainsi la conclusion émise quelque 23 siècles plus tôt par le philosophe grec Anaxagore (de Clazomènes) qui, décrivant les étapes de la formation de l'univers, affirmait : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ».
Antoine Lavoisier appliquait ainsi la conclusion émise quelque 23 siècles plus tôt par le philosophe grec Anaxagore (de Clazomènes) qui, décrivant les étapes de la formation de l'univers, affirmait : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ».
Cela me conforta dans la direction que devait prendre mes recherches : mes prises de vues contenaient la genèse de la Plaine des Maures. Le développement de l'image numérique me permit plus tard d'en explorer l'hypothétique cosmogonie, me révélant ainsi la richesse en matière et en poésie d'un univers insoupçonné.
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